L’automobile répond à nos besoins essentiels d’interactivité et de mobilité. Cette nécessité de se mouvoir dans notre environnement s’inscrit dans nos gènes depuis que nos ancêtres sortirent du croissant fertile, faisant ainsi de la mobilité un besoin primaire. Des grottes de la préhistoire aux grandes villes actuelles, notre évolution nous démontre que notre développement s’inscrit dans nos besoins de mobilité par l’accès aux ressources et le façonnage de notre environnement selon nos besoins.
Alors que l’automobile fut un vecteur primordial de développement de nos mobilités personnelles à des fins de prospérité, son développement à engendrer de nombreuses conséquences négatives. En effet, la mobilité a permis un meilleur accès aux emplois, aux biens et services, en pouvant nous déplacer quand nous le voulons, où nous le voulons, tout en transportant ce que nous voulons. Mais dans ce paradigme de la mobilité personnelle, nous marquons chaque jour un réel paradoxe créant alors une disparité entre la possession et l’utilisation d’un véhicule tout en marquant notre empreinte sur l’environnement. L’extrapolation de ces problématiques nous amène à réfléchir au plus vite à des solutions durables afin de combler nos besoins toujours croissants de mobilité tout en respectant notre environnement.
Après des années de développement dans le secteur privé, la consommation collaborative arrive enfin pour les collectivités, proposant ainsi une véritable solution pour les citoyens. Comme les entreprises, les collectivités ont en effet un besoin urgent de pouvoir gérer leur parc de véhicules de la manière la plus efficiente possible afin que ces voitures soient utilisées de manière optimale. L’autopartage répond à ce titre à cette problématique. Permettant un accès 24/24 à des véhicules dispersés géographiquement, ce service permet un lien direct entre les divers besoins de mobilité des collectivités et les ressources qui y sont allouées. Ainsi, l’autopartage représente de nombreux avantages :
- Accroitre l’accès à la mobilité aux résidents n’ayant pas de véhicules personnels
- Décongestionner les centres urbains en diminuant le nombre de véhicules en circulation
- Permettre de réduire les dépenses : en effet, selon certaines études, approximativement 71% des membres d’un programme d’autopartage pour collectivités ont déclaré que ce service leur permettait d’éviter l’achat d’un véhicule
- Diminuer les besoins de places dans les centres villes et donc de résoudre la problématique du manque de parkings
- Améliorer le cadre de vie des citoyens. Effectivement, l’étude de Regus montre que les embouteillages automobiles ou les transport en commun bondés sont la 1ère cause de stress du déplacement domicile-travail pour plus de 72 % des personnes interrogées