Selon l’Express, Rennes atteint la première place parmi les villes où il fait bon vivre, alors que l’an dernier, la capitale bretonne ne s’affichait qu’en septième position sur la qualité de vie. Cette montée sur le podium n’est pas due au hasard…
Parmi les indicateurs étudiés se trouvent l’offre culturelle, la part de la population utilisant les transports en commun, la qualité de l’air, la météo, etc. Pas étonnant que la métropole rennaise finisse première du classement. En effet, cela fait déjà quelques années que la ville de Rennes s’attaque aux problématiques environnementales actuelles tout en répondant aux besoins de mobilité de ses habitants.
Défi relevé !
Rennes est en avance sur les transports de demain par rapport à ses voisins. De plus, ses projets traitent l’ensemble des modes de déplacements (transports en commun, voiture, vélo, transports de marchandises, etc.).
Une éducation à l’environnement semble indispensable pour relever les différents défis climatiques. C’est pourquoi, chaque année Rennes Métropole lance le défi de l’éco-mobilité aux entreprises et de manière plus générale aux habitants. Le but étant que les volontaires de ce challenge laissent leur véhicule au garage afin d’essayer d’autres modes de transports pour tous leurs déplacements : travail, loisirs, achats… Une belle initiative permettant de changer partiellement ou durablement les pratiques de chacun. En effet, certains n’ont pas hésité par exemple à délaisser le volant pour le guidon. Adopter une mobilité plus douce réduit la fatigue et le stress lié aux bouchons et permet de réaliser des économies.
Des politiques publiques favorables à des mobilités plus douces
De plus en plus conscient que le vélo continue à prendre considérablement de d’ampleur, le service des transports en commun de l’agglomération rennaise a complètement renouvelé son parc afin de déployer 650 nouveaux Vélo Star le 1er septembre prochain à Rennes.
Toutefois, la capitale bretonne ne se repose pas sur ses lauriers et ne cesse de repenser la ville de demain. Engagé dans une politique urbaine éco-responsable, Emmanuel Couet, président de Rennes métropole a pour objectif de passer toute la flotte des 280 bus du réseau Star de Rennes métropole du diesel à l’électrique d’ici 2030. Ce défi répond à deux principaux enjeux urbains : environnementaux et sonores (les bus électriques étant silencieux). L’ouverture de la ligne B du métro en 2020 permettra également de désengorger le trafic en réduisant de 22% le nombre de bus.
Mais parce que le triomphe est surtout collectif, nous l’avions bien vu lors de la finale de la Coupe du Monde 2018. C’est toute la Bretagne qui est tournée vers le même projet, le même objectif. La région a un coup d’avance sur les transports du futur notamment concernant les TER (le moins coûteux de France), cars interurbains, lignes maritimes vers les îles, aéroports… Cette culture de la mobilité permet ainsi aux bretons d’expérimenter, d’inventer et d’industrialiser les mobilités de demain.
Rennes ville modèle
C’est donc naturellement que le projet « mobilités intelligentes » , porté par Rennes Métropole et l’écosystème d’innovation rennais a été retenu par l’État dans le cadre de la première phase de l’appel à manifestation d’intérêts « Territoires d’innovation de grande ambition » (TIGA) du Programme d’investissements d’avenir.
En mars 2018 s’est tenue la première édition d’InOut dédiée à la mobilité et au numérique comprenant toute une politique d’expérimentations. Cet événement a pu montrer à l’échelle mondiale que la ville de Rennes se trouve au cœur d’une révolution urbaine positive.
