Réduire de 17% d’ici à 2030 l’empreinte carbone des Français est tout à fait possible ! Cependant, il est impératif que “la France s’engage dans une transition écologique ambitieuse” précise l’Ademe dans l’étude Alléger l’empreinte environnementale de la consommation des Français en 2030. Il est évident qu’arriver à cet objectif suppose des changements profonds de notre économie mais aussi de nos modes de vie. L’Ademe souligne à ce propos “réduire nos émissions de CO2 passe par le fait de faire évoluer notre système de production-consommation et changer nos habitudes de citoyens-consommateurs. Il semble aujourd’hui primordial de passer d’une société de la quantité à celle de la qualité” L’empreinte carbone peut ainsi être réduite en agissant sur 2 secteurs clés : le bâtiment et la mobilité avec une baisse supérieure à 35% en 2030 par rapport à 2007 pour le premier et supérieure à 25% pour le second secteur.
Focus sur la question de la mobilité
L’Ademe préconise à ce sujet un usage accru des transports en commun. Il faudrait qu’ils représentent 28% des déplacements en 2030 contre 21% actuellement évoque l’étude. De plus, l’enjeu principal est d’encourager les déplacements, notamment l’autopartage et le covoiturage. Enfin, il faudra également que l’industrie automobile développe de nouvelles motorisations d’ici à 2030. A ce titre, les résultats du modèle d’étude des chercheurs de l’Université d’état de Caroline du Nord montrent, en moyenne, que plus de véhicules électriques équivaut à des réductions plus importantes du taux d’émissions. Quand nous avons observé les émissions moyennes des combinaisons de déploiement élevé de EV, il y’a une réduction des émissions de CO 2 d’environ 23%, de SOx de 11%, et enfin de NOx de plus de 11% par rapport à la moyenne des émissions sans déploiement massif de véhicules électriques. Cependant, les véhicules électriques ne sont qu’un élément important d’une série de solutions à déployer. Les auteurs ont d’ailleurs conclu que les VE, dans tous les scénarios proposés, n’ont pas significativement réduit les émissions de GES d’ici 2050. Cela suggère que d’autres facteurs (comme des politiques de réduction de CO2, de nouvelles pratiques de mobilité telles que l’autopartage et le covoiturage) jouent un rôle plus important dans la réduction des émissions.