Votre Mini Guide autopartage

Dans un contexte où les entreprises cherchent constamment à optimiser leurs coûts et à renforcer leur engagement en matière de responsabilité sociétale (RSE), l’autopartage s’impose comme une solution de mobilité innovante et durable. Loin d’être un simple concept réservé aux particuliers, l’autopartage en entreprise, ou autopartage B2B, s’affirme aujourd’hui comme un levier stratégique pour les organisations désireuses de moderniser leur gestion de flotte et de promouvoir une mobilité plus flexible et écologique pour leurs collaborateurs.

Mais qu’entend-on exactement par “autopartage en entreprise” ? Comment ce modèle de partage de véhicules peut-il répondre aux besoins spécifiques des entreprises tout en offrant des avantages économiques, environnementaux, et organisationnels ? Cet article se propose de définir précisément ce qu’est l’autopartage dans un cadre professionnel, d’explorer ses multiples bénéfices, et de comprendre pourquoi de plus en plus d’entreprises optent pour cette solution.

I. Autopartage en entreprise : Définition et concept

Définition générale de l’autopartage

L’autopartage, tel qu’il est généralement compris, désigne un système où plusieurs utilisateurs partagent l’accès à un véhicule ou à une flotte de véhicules, souvent pour des déplacements de courte durée. Contrairement à la location traditionnelle, l’autopartage est caractérisé par une flexibilité accrue, une tarification à l’usage, et une gestion dématérialisée via des plateformes numériques. Dans un contexte B2B, l’autopartage se focalise sur les besoins de mobilité des collaborateurs d’une entreprise ou d’une collectivité, en offrant un accès partagé à une flotte de véhicules professionnels. Pour aller plus loin : Différence entre autopartage et covoiturage.

Autopartage en entreprise : Qu’est-ce que cela signifie ?

L’autopartage en entreprise, également appelé autopartage B2B, est une solution de mobilité qui permet aux entreprises de proposer à leurs employés un accès partagé à une flotte de véhicules, souvent gérée via une plateforme digitale. Contrairement à la gestion traditionnelle de flotte, où chaque véhicule est souvent dédié à un collaborateur ou à un département spécifique, l’autopartage en entreprise repose sur le principe d’une utilisation optimisée des ressources : les véhicules sont mis à disposition de tous les collaborateurs selon les besoins, ce qui permet de maximiser leur utilisation et de réduire les coûts associés à la possession et à l’entretien d’un parc automobile. Les entreprises qui adoptent l’autopartage permettent ainsi à leurs employés de réserver un véhicule pour une durée déterminée via une application ou un portail en ligne, offrant une grande flexibilité dans l’organisation des déplacements professionnels. Cela s’intègre parfaitement dans les stratégies de mobilité durable des entreprises, où l’optimisation des ressources et la réduction de l’empreinte carbone sont prioritaires.

Différence avec l’autopartage grand public

Bien que l’autopartage en entreprise partage des principes communs avec l’autopartage destiné aux particuliers, il s’en distingue par plusieurs aspects essentiels :

1. Usage professionnel spécifique : Alors que l’autopartage grand public répond aux besoins de mobilité personnelle (courses, loisirs, déplacements ponctuels), l’autopartage en entreprise est principalement orienté vers les déplacements professionnels. Cela inclut les trajets entre sites, les visites clients, ou encore les déplacements pour des réunions externes.
2. Gestion de flotte centralisée : Dans un cadre B2B, la gestion de la flotte de véhicules est souvent centralisée et optimisée pour répondre aux besoins collectifs de l’entreprise, avec des outils spécifiques pour la gestion des réservations, le suivi de l’utilisation des véhicules, et l’analyse des données d’usage.
3. Responsabilité et assurance : Les questions de responsabilité et d’assurance sont traitées différemment. En entreprise, les véhicules autopartagés sont souvent couverts par des polices d’assurance spécifiques adaptées à un usage professionnel, avec des clauses distinctes par rapport à l’autopartage pour particuliers.
4. Objectifs de réduction des coûts : L’autopartage en entreprise est souvent motivé par un objectif de réduction des coûts opérationnels. En mutualisant l’utilisation des véhicules, les entreprises peuvent réduire le nombre total de véhicules nécessaires, ainsi que les coûts de maintenance, de carburant, et de stationnement.

II. Pourquoi les entreprises adoptent-elles l’autopartage ?

L’adoption de l’autopartage en entreprise connaît une croissance rapide, et ce n’est pas un hasard. Les entreprises découvrent de nombreux avantages à intégrer ce modèle de mobilité dans leur gestion quotidienne. Que ce soit pour réduire les coûts, optimiser l’utilisation des ressources ou améliorer la satisfaction des employés, l’autopartage répond à plusieurs enjeux stratégiques. Cette section explore en détail les principales raisons pour lesquelles les entreprises choisissent d’adopter l’autopartage.

1. Réduction des coûts opérationnels

L’une des motivations les plus fortes pour les entreprises qui adoptent l’autopartage est la réduction des coûts associés à la gestion de leur flotte automobile. Traditionnellement, posséder et entretenir une flotte de véhicules représente un investissement important. Les coûts incluent l’achat ou la location des véhicules, leur entretien régulier, l’assurance, le carburant, et parfois même des frais de stationnement. Dans de nombreux cas, une partie de cette flotte est sous-utilisée, entraînant des dépenses superflues. L’autopartage permet de rationaliser ces coûts de manière significative. En mutualisant l’usage des véhicules, les entreprises peuvent réduire le nombre de voitures nécessaires, tout en garantissant que les véhicules disponibles sont utilisés de manière optimale. Les dépenses d’entretien, de carburant et d’assurance sont ainsi réparties sur un plus grand nombre d’utilisateurs, ce qui diminue le coût par utilisateur. De plus, avec l’autopartage, les entreprises peuvent opter pour des modèles de tarification à l’usage, ce qui permet une maîtrise plus fine des dépenses en fonction des besoins réels.

2. Optimisation des ressources

L’autopartage en entreprise est un excellent moyen d’optimiser l’utilisation des ressources disponibles. Dans un modèle traditionnel, chaque véhicule est souvent dédié à un collaborateur ou à une équipe, ce qui conduit parfois à une sous-utilisation. En revanche, avec l’autopartage, les véhicules sont partagés par plusieurs collaborateurs, ce qui maximise leur utilisation et réduit les périodes d’inactivité. Cette optimisation va au-delà de la simple utilisation des véhicules. Elle permet également une meilleure planification des déplacements professionnels. Les entreprises peuvent, par exemple, intégrer l’autopartage dans une politique de mobilité plus large, en encourageant l’utilisation des transports en commun ou du vélo pour certains trajets, du covoiturage etc. tout en réservant l’autopartage pour les déplacements où une voiture est vraiment nécessaire. Cette approche contribue à une gestion plus efficace des ressources de l’entreprise, tout en améliorant la mobilité globale des collaborateurs.

3. Flexibilité pour les collaborateurs

Dans un environnement professionnel de plus en plus dynamique, la flexibilité est devenue un critère essentiel pour la satisfaction des collaborateurs. L’autopartage en entreprise offre une réponse adaptée à ce besoin. Plutôt que d’imposer des solutions rigides de transport, l’autopartage permet aux employés de réserver un véhicule quand ils en ont besoin, sans les contraintes liées à la possession d’une voiture de fonction. Cette flexibilité est particulièrement bénéfique dans les entreprises où les collaborateurs sont habitués aux logiques de libre-service (flex office, télétravail, etc.). Pouvoir proposer aux collaborateurs une mobilité en libre accès et en toute autonomie garantie la bonne adhésion du service et permet de répondre au mieux aux enjeux des nouvelles générations.

4. Renforcement de la politique RSE

L’adoption de l’autopartage en entreprise s’inscrit également dans une démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). En effet, l’autopartage contribue à réduire l’empreinte carbone des entreprises en diminuant le nombre de véhicules nécessaires et en favorisant une utilisation plus efficiente des ressources. Les entreprises qui intègrent l’autopartage dans leur stratégie de mobilité peuvent ainsi améliorer leur bilan environnemental en réduisant les émissions de gaz à effet de serre associées à leurs déplacements professionnels. De plus, en combinant l’autopartage avec l’utilisation de véhicules électriques ou hybrides, les entreprises peuvent aller encore plus loin dans leur engagement écologique. Ce positionnement en faveur de la durabilité renforce non seulement l’image de l’entreprise auprès de ses clients et partenaires, mais contribue également à attirer et à fidéliser des talents de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. L’autopartage devient alors un élément clé de la stratégie RSE, en alignant les objectifs économiques de l’entreprise avec des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

III. Fonctionnement de l’autopartage en entreprise

L’autopartage en entreprise n’est pas simplement un concept abstrait : c’est un modèle de mobilité qui repose sur des processus bien définis, des technologies innovantes, et une gestion agile. Dans cette section, nous explorerons en détail comment l’autopartage fonctionne concrètement dans un cadre B2B, depuis l’intégration dans l’entreprise jusqu’à la gestion quotidienne des véhicules et des réservations par les collaborateurs.

Processus d’intégration de l’autopartage en entreprise

L’intégration de l’autopartage au sein d’une entreprise nécessite une planification soigneuse et une compréhension claire des besoins spécifiques de l’organisation. Voici les étapes clés pour une mise en œuvre réussie :

1. Analyse des besoins de mobilité : Avant de se lancer, il est crucial de réaliser une évaluation complète des besoins de mobilité de l’entreprise. Cette analyse inclut l’identification des trajets les plus fréquents, des collaborateurs nécessitant un accès régulier à un véhicule, et des périodes de pointe d’utilisation. Cette étape permet de dimensionner correctement la flotte nécessaire à l’autopartage.
2. Sélection des véhicules : Une fois les besoins définis, l’entreprise doit choisir les véhicules qui composeront sa flotte d’autopartage. Ce choix peut inclure une variété de véhicules en fonction des usages : véhicules utilitaires pour les livraisons, voitures compactes pour les trajets urbains, ou encore véhicules électriques pour minimiser l’empreinte écologique.

3. Choix de la plateforme de gestion : Le cœur du système d’autopartage repose sur une plateforme numérique qui permet de gérer les réservations, d’assurer le suivi des véhicules, et d’analyser les données d’usage. Cette plateforme doit être intuitive, accessible à tous les collaborateurs, et compatible avec les systèmes internes de l’entreprise.
4. Mise en place des politiques d’utilisation : L’entreprise doit établir des règles claires pour l’utilisation des véhicules autopartagés, incluant les modalités de réservation, les conditions d’annulation, la gestion des retards, et les responsabilités des utilisateurs en cas de dommage. Une politique bien définie garantit une utilisation harmonieuse du service.
5. Formation des collaborateurs : Pour assurer une adoption rapide et efficace, il est important de former les collaborateurs à l’utilisation de la plateforme de réservation et des véhicules. Cette formation peut inclure des sessions pratiques, des tutoriels en ligne, ou encore des guides d’utilisation.

Technologies utilisées dans l’autopartage en entreprise

L’autopartage en entreprise s’appuie fortement sur les technologies numériques et les outils de gestion de flotte. Voici les principales technologies qui rendent possible et efficace l’autopartage B2B :

1. Applications mobiles et plateformes de réservation : Les collaborateurs réservent généralement les véhicules via une application mobile ou un portail en ligne. Ces plateformes permettent de vérifier la disponibilité des véhicules en temps réel, de réserver un créneau, et même de prolonger une réservation si nécessaire. Les interfaces doivent être conviviales et accessibles pour encourager l’adoption par tous les utilisateurs.
2. Systèmes embarqués : Les véhicules partagés sont souvent équipés de dispositifs embarqués permettant de pouvoir intéragir avec le véhicule. Composé basiquement d’un boitier autopartage, d’autres éléments peuvent être intégrés aux véhicules (Lecteur de badge, Gestion des clés du véhicule, Bouton de fin de réservation, etc.) Le boitier permet de pouvoir contrôler le démarrage du véhicule, de contrôler sa position ou encore d’ouvrir / fermer les portes du véhicule grâce au badge ou à l’application mobile.
3. Technologie sans clé : Pour simplifier l’accès aux véhicules, notre système d’autopartage e-Colibri™  utilise une technologie sans clé appelée e-Access™. Les collaborateurs peuvent ainsi déverrouiller et verrouiller les voitures via leur smartphone ou une carte RFID, éliminant le besoin de gérer physiquement les clés.
4. Intégration avec les systèmes d’entreprise : Pour une gestion fluide, la plateforme d’autopartage peut être intégrée aux systèmes existants de l’entreprise, tels que les outils de gestion des ressources humaines ou de gestion de flotte global.

Gestion de la flotte en autopartage

Une gestion efficace de la flotte est essentielle pour assurer la réussite de l’autopartage en entreprise. Voici comment les entreprises peuvent gérer leur flotte partagée de manière optimale :

1. Optimisation de la disponibilité des véhicules : Les entreprises doivent s’assurer que les véhicules sont disponibles lorsque les collaborateurs en ont besoin. Cela implique une planification minutieuse, basée sur les données d’utilisation passées, pour anticiper les pics de demande et ajuster la flotte en conséquence.
2. Maintenance proactive : Grâce à la télématique et aux rapports d’utilisation, les entreprises peuvent planifier des interventions de maintenance préventive. Cela permet de minimiser les immobilisations non planifiées et d’assurer que les véhicules sont toujours en bon état de fonctionnement.
3. Gestion des incidents : Les politiques doivent inclure des procédures claires pour gérer les incidents tels que les accidents, les pannes, ou les retards. Cela inclut des protocoles pour les rapports d’incidents, les responsabilités des utilisateurs, et les actions correctives.
4. Analyse des données d’utilisation : La plateforme e-Colibri™ fournit une mine de données sur l’utilisation des véhicules. En analysant ces données, les entreprises peuvent identifier des tendances, ajuster la taille de la flotte, et optimiser les coûts. Par exemple, si un véhicule est sous-utilisé, il peut être redéployé ou remplacé par un autre modèle plus adapté aux besoins réels.

Exemples concrets d’autopartage en entreprise

De nombreuses entreprises ont déjà intégré avec succès l’autopartage dans leur stratégie de mobilité. Voici quelques exemples illustrant comment ce modèle fonctionne en pratique (Retrouvez toutes nos études de cas client ici) :

1. Grandes entreprises multinationales : Des entreprises comme OAP et EDF ont mis en place des systèmes d’autopartage pour leurs collaborateurs, réduisant ainsi la taille de leurs flottes tout en offrant une mobilité flexible. Grâce à l’autopartage, ces entreprises ont pu réduire leurs coûts de mobilité de manière significative tout en alignant leurs pratiques sur des objectifs de durabilité.
2. ETI & PME : Des entreprises plus petites, telles que Valorex ou Tibco, utilisent l’autopartage pour offrir à leurs collaborateurs un accès flexible à des véhicules en libre-service. Ce modèle leur permet de rester agiles et de limiter les coûts fixes.
3. Administrations publiques : Certains hôpitaux et administrations publiques ont adopté l’autopartage pour leurs employés, contribuant ainsi à la réduction des véhicules de fonction individuels et favorisant une gestion plus responsable des ressources publiques.

IV. Les défis de l’autopartage en entreprise et comment les surmonter

Si l’autopartage en entreprise présente de nombreux avantages, il n’est pas exempt de défis. La transition vers ce modèle de mobilité nécessite une planification minutieuse et une gestion proactive pour éviter les écueils potentiels. Dans cette section, nous examinerons les principaux défis auxquels les entreprises peuvent être confrontées lorsqu’elles adoptent l’autopartage, ainsi que les stratégies pour les surmonter efficacement.

Gestion des réservations et disponibilité des véhicules

L’un des premiers défis de l’autopartage en entreprise est la gestion des réservations, en particulier lorsque la demande dépasse l’offre de véhicules disponibles. Ce problème peut entraîner des conflits entre collaborateurs, des retards dans les déplacements professionnels, et une frustration générale au sein de l’entreprise.

Solutions :

Sécurité et assurance

L’utilisation partagée de véhicules soulève des questions importantes en matière de sécurité et de couverture d’assurance. Les entreprises doivent s’assurer que les véhicules sont utilisés de manière responsable et que les collaborateurs sont couverts en cas d’accident.

Solutions :

Adoption par les collaborateurs

Un autre défi majeur réside dans l’adoption de l’autopartage par les collaborateurs. Le changement vers un modèle de mobilité partagée peut parfois rencontrer de la résistance, surtout si les employés sont habitués à des voitures de fonction individuelles ou à des modèles de mobilité plus traditionnels.

Solutions :

Surveillance et analyse des performances

La mise en œuvre de l’autopartage nécessite une surveillance continue pour s’assurer que le service fonctionne comme prévu et pour identifier les domaines nécessitant des améliorations. Sans une analyse régulière, les entreprises peuvent manquer des opportunités d’optimisation ou de correction de problèmes.

Solutions :

V. L’avenir de l’autopartage en entreprise

L’autopartage en entreprise est un domaine en constante évolution, porté par les innovations technologiques, les changements réglementaires, et les nouvelles attentes des entreprises en matière de mobilité durable. Cette dernière section se concentre sur les perspectives de l’autopartage en entreprise, en explorant les tendances émergentes, les innovations à surveiller, et les scénarios possibles pour les années à venir.

Innovations technologiques à l’horizon

La technologie joue un rôle central dans le développement de l’autopartage en entreprise, et les innovations futures promettent de transformer encore davantage ce modèle de mobilité.

• Véhicules autonomes : L’avènement des véhicules autonomes est sans doute l’innovation la plus attendue dans le domaine de la mobilité. Pour l’autopartage en entreprise, les véhicules autonomes pourraient révolutionner la manière dont les flottes sont gérées. En éliminant le besoin de conducteurs, ces véhicules pourraient se déplacer de manière autonome pour répondre aux besoins des collaborateurs, optimiser les trajets, et réduire les coûts liés à la conduite. Cela pourrait aussi faciliter le partage de véhicules entre plusieurs entreprises ou entre différents sites d’une même entreprise.
• Intelligence artificielle (IA) et analyse prédictive : L’intégration de l’IA dans les plateformes de gestion de l’autopartage permettra d’améliorer la prédiction des besoins en mobilité, d’optimiser la gestion des réservations, et d’anticiper les besoins de maintenance. L’IA pourra également analyser les données de manière plus fine pour proposer des solutions de mobilité personnalisées pour chaque collaborateur, augmentant ainsi la satisfaction des utilisateurs.
• Blockchain pour la gestion des transactions : La blockchain pourrait être utilisée pour sécuriser et automatiser les transactions liées à l’autopartage, telles que les paiements, les contrats de location, et les assurances. Elle permettrait une transparence accrue et une réduction des coûts administratifs en éliminant les intermédiaires.

Tendances en matière de durabilité

La durabilité est un facteur clé dans l’évolution de l’autopartage en entreprise, et les tendances futures continueront de mettre l’accent sur la réduction de l’empreinte écologique des entreprises.

• Électrification des flottes : La transition vers les véhicules électriques (VE) s’accélère, avec de plus en plus d’entreprises adoptant des flottes entièrement électriques pour leur autopartage. Cette tendance est encouragée par les réglementations gouvernementales visant à réduire les émissions de CO2, ainsi que par les incitations fiscales pour l’achat de véhicules électriques. Les entreprises devront également investir dans les infrastructures de recharge pour soutenir cette transition, ce qui pourrait devenir un critère important lors du choix d’un fournisseur de services d’autopartage.

• Intégration avec les énergies renouvelables : L’avenir de l’autopartage en entreprise pourrait également voir une intégration accrue avec les énergies renouvelables. Par exemple, certaines entreprises envisagent d’utiliser des systèmes de recharge alimentés par des panneaux solaires pour leurs véhicules électriques, ou de participer à des programmes de “smart grid” où les véhicules électriques contribuent à la stabilisation du réseau électrique.
• Mobilité partagée et zéro émission : Au-delà de l’électrification, l’objectif de zéro émission devient de plus en plus central. Certaines entreprises pionnières pourraient même aller jusqu’à adopter des flottes comprenant des véhicules à hydrogène ou d’autres technologies zéro émission. Le concept de “flotte neutre en carbone” pourrait devenir un standard dans l’autopartage en entreprise, avec des compensations carbone pour les émissions restantes.

Nouveaux modèles économiques et partenariats

Le paysage de l’autopartage en entreprise pourrait évoluer vers des modèles économiques plus collaboratifs et flexibles.

• Partenariats inter-entreprises : Une tendance émergente pourrait être le partage de flottes entre plusieurs entreprises situées dans une même zone géographique. Cela permettrait une utilisation encore plus efficace des ressources et une réduction des coûts pour chaque entreprise participante. De telles initiatives nécessiteront cependant des accords clairs sur les modalités de partage et une gestion commune des réservations.
• Abonnement à la mobilité : Le concept de “Mobility as a Service” (MaaS) pourrait se développer davantage dans le cadre de l’autopartage en entreprise. Plutôt que de simplement proposer un accès à une flotte de véhicules, les entreprises pourraient offrir à leurs collaborateurs un abonnement global qui inclut l’accès à divers modes de transport (véhicules partagés, transports en commun, vélos, etc.), tout en intégrant des services complémentaires comme l’entretien des véhicules personnels ou des solutions de covoiturage.
• Flexibilité accrue dans les contrats de leasing : Les fournisseurs de services d’autopartage et les entreprises de leasing pourraient proposer des contrats de location plus flexibles, adaptés aux besoins spécifiques des entreprises, par exemple des contrats à court terme ou basés sur l’utilisation réelle des véhicules. Cela permettrait aux entreprises d’ajuster leur flotte en fonction des variations de la demande.

Réglementations et politiques publiques

Les évolutions réglementaires joueront un rôle crucial dans l’avenir de l’autopartage en entreprise.

• Encouragements et incitations fiscales : Les gouvernements pourraient offrir des incitations fiscales pour encourager les entreprises à adopter l’autopartage, notamment pour les flottes électriques ou zéro émission. Cela pourrait inclure des réductions d’impôts, des subventions pour l’installation de bornes de recharge, ou des crédits d’impôt pour les entreprises qui adoptent des pratiques de mobilité durable.
• Normes environnementales plus strictes : Les réglementations sur les émissions des véhicules deviennent de plus en plus strictes, et cela pourrait pousser encore plus d’entreprises à adopter l’autopartage avec des flottes de véhicules écologiques. Les zones à faibles émissions (ZFE) qui se multiplient dans les grandes villes pourraient également favoriser l’autopartage comme alternative pour les entreprises cherchant à se conformer aux nouvelles normes.
• Politiques de mobilité intégrée : Les collectivités locales et les gouvernements nationaux pourraient encourager l’intégration de l’autopartage dans des politiques de mobilité plus larges, incluant des infrastructures adaptées, des systèmes de transport multimodaux, et des collaborations public-privé pour promouvoir une mobilité plus durable et partagée.

VI. Comment choisir un service d’autopartage pour votre entreprise ?

Adopter un service d’autopartage en entreprise ne se résume pas simplement à faire un choix parmi les options disponibles. Il s’agit d’une décision stratégique qui doit prendre en compte de nombreux facteurs pour garantir que le service choisi répondra aux besoins spécifiques de votre entreprise tout en maximisant les bénéfices. Dans cette section, nous détaillerons les critères essentiels à considérer lors du choix d’un service d’autopartage, ainsi que des conseils pratiques pour faire un choix éclairé.

Comparaison des services d’autopartage disponibles

Une fois que vous avez une idée claire des besoins de votre entreprise, il est temps de comparer les services d’autopartage disponibles sur le marché. Voici les critères à prendre en compte :

Intégration avec les systèmes existants

Pour une adoption fluide de l’autopartage dans votre entreprise, il est important que le service choisi puisse s’intégrer avec les systèmes de gestion déjà en place.

Conclusion

L’autopartage en entreprise s’affirme comme une solution de mobilité incontournable dans le contexte actuel, où les entreprises sont confrontées à la nécessité de réduire leurs coûts tout en répondant aux enjeux de durabilité et de flexibilité. En adoptant l’autopartage, les entreprises peuvent non seulement optimiser l’utilisation de leurs ressources, mais aussi offrir à leurs collaborateurs une mobilité plus flexible et respectueuse de l’environnement. Cependant, comme nous l’avons vu tout au long de cet article, réussir cette transition nécessite une compréhension claire des besoins spécifiques de l’entreprise, une sélection rigoureuse du service d’autopartage, et une gestion proactive des défis qui peuvent se présenter. Choisir l’autopartage pour votre entreprise n’est pas seulement une décision opérationnelle, c’est une décision stratégique qui peut transformer la manière dont vous gérez la mobilité de vos collaborateurs, tout en alignant votre entreprise sur les nouvelles attentes sociétales en matière de durabilité. En suivant les étapes et les recommandations présentées dans cet article, vous serez en mesure de faire un choix éclairé qui maximisera les bénéfices de l’autopartage pour votre organisation, aujourd’hui et dans les années à venir.

Pour toute question ou information supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter. Nous vous invitons également à rejoindre notre prochaine initiative et à continuer à collaborer avec nous pour transformer la mobilité durable.

À très bientôt pour de nouvelles innovations avec Mobility Tech Green !