L’autopartage devient un choix évident pour les déplacements urbains. En effet, Singapour lance un plan de test de véhicules électriques en autopartage, véritable challenge pour l’île nation en recherche d’un management efficient de son espace et de ses ressources.
Devenu récemment une forme émergente d’offre alternative aux transports classiques, l’autopartage est une réponse évidente, spécialement dans le cadre de villes à espaces restreints où le coût au transport est particulièrement élevé. Cette pratique se décrit comme une véritable forme de consommation collaborative, un mouvement croissant qui promeut le partage de l’accès aux produits et services, au lieu de la possession individuelle en réponse aux coûts de mobilité, à la congestion ainsi qu’à l’empreinte carbone. Singapour est l’une des ville en Asie où la popularité de l’auto partage a connu le plus de succès dû à l’accroissement de la congestion de son centre urbain. Il offre une alternative aux besoins de mobilité pour ceux n’ayant pas les moyens de posséder un véhicule personnel.
Un cas symptomatique
Dans une étude réalisée par l’Université de Californie, dans le pôle du centre de recherche des transports durables, les chiffres de l’autopartage mondial sont sans appel. Effectivement, ce service opère dans 27 pays différents et 5 continents. Il compte 1,788 000 membres partageant environ 43 500 véhicules. L’amérique du nord et l’Europe compte 50,8% de membres dans le monde. Eugene NG, directeur des solutions urbaines chez Bosch Software Innovations, note à ce titre que l’utilisation de plus d’un mode de transport, incluant l’option d’autopartage peut devenir la véritable solution à la congestion urbaine, aux problèmes environnementaux ainsi qu’à l’accès à la mobilité pour la population. « Les besoins en mobilité de la population évoluent, nous devons offrir un mix de transport » explique-t-il. Il est clair qu’avec l’avancée technologique, les applications smartphone ont le potentiel pour créer l’intermodalité des transports facilement. « D’un mode de transport à l’autre, lorsque les transports en commun ne sont pas disponibles, l’utilisation du smartphone peut donner aux utilisateurs l’option d’utiliser l’autopartage afin de compléter leur trajet ».