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Autopartage et pays en développement : une relation en très bonne voie !

Marché mobilité

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Alors que le secteur de l’autopartage est de plus en plus populaire en Europe et en Amérique du Nord, avec une croissance de 50% des abonnements selon Frost & Sullivan, les pays en développement font également le choix de l’autopartage depuis quelques années. C’est notamment le cas du Brésil, de la Chine, du Mexique, de la Turquie et de l’Inde, qui ont opté pour l’autopartage afin de dépolluer et désencombrer leurs grands centres urbains.

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Sao Paulo, capitale économique du Brésil peuplée par plus de 11 millions d’habitants, fut l’une des toutes premières villes d’Amérique du Sud à avoir fait le choix de l’autopartage. En 2009, Zazcar, un service de 60 véhicules en autopartage est proposé aux habitants et compte à ce jour 3 200 abonnés. Depuis, deux autres services d’autopartage ont été mis en place. La question de la pollution et du trafic à Sao Paulo est devenue depuis quelques années une véritable question de santé publique puisque la moyenne annuelle des particules polluantes en suspension dans l’air y est de 20 à 25 microgrammes par mètre cube, ce qui est bien supérieur aux 10 microgrammes tolérés par l’OMS. En Chine, selon l’institut Roland Berger, le marché de l’autopartage devrait connaître une croissance de 80% par an au cours de 5 prochaines années. Les villes de Pékin et de Hangzhou disposent d’ores et déjà d’un service d’autopartage : 20 000 abonnés se partagent plus de 200 voitures à Pékin depuis 2009 et environ 10 000 abonnés pour 138 voitures à Hangzhou depuis 2011. D’ailleurs, à Hangzhou, le constructeur chinois Kandi a récemment mis en place un service d’autopartage pour le moins innovant : la Kandi EV Machine, un distributeur de voitures électriques en libre service. Plus étonnant encore, les villes d’Istanbul (Turquie) et Bangalore (Inde) possèdent également un service d’autopartage. Depuis 2012, Mobilizim et YoYo proposent des voitures en autopartage aux plus de 14 millions d’Istanbuliotes et depuis 2013, à Bangalore, les 7 000 abonnées de Zoom se partagent 100 voitures. Enfin, Mexico, capitale du Mexique et l’une des villes les plus polluées du monde, a obtenu le soutien du gouvernement pour mettre en place deux services d’autopartage, Carrot et Ubicar, en 2012. Les deux services comptabilisent 85 voitures (60 pour Carrot et 25 pour Ubicar) pour environ 2 500 abonnés.

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D’ailleurs, EMBARQ, la composante développement urbain et transports durables du World Resources Institute, think tank américain spécialisé dans les questions environnementales, a publié en Mai 2013 un rapport sur l’autopartage dans les pays en développement. Dans ce rapport, les experts se posent la question de savoir si l’autopartage peut, à terme, être une solution de mobilité durable et efficiente pour les populations. En effet, l’accès à la mobilité est souvent un enjeu clé dans ces pays souvent très peuplés et où la pollution et l’encombrement du trafic deviennent de vraies questions publiques. D’ailleurs, d’ici 2030, il devrait y avoir plus de 600 millions de nouveaux citadins en Inde et en Chine, renforçant le besoin de trouver des modes de transports alternatifs efficients et durables ! Alors que 75% de la population urbaine mondiale vit en Asie, en Afrique et en Amérique Latine, ces populations urbaines ne représentent que 10% des usagers de l’autopartage. Toutefois, selon EMBARQ,  bien que le marché de l’autopartage dans les pays en développement soit encore émergent, il connaît cependant une forte croissance. En effet, l’autopartage apparaît comme une option durable pour les gouvernements qui ont pour objectif de réduire la pollution de l’air tout en améliorant la mobilité des populations. Par ailleurs, les pays en voie de développement favorisent de plus en plus les voitures électriques et les voitures à faible émission de CO2 pour les services d’autopartage.

Ainsi, force est de constater que l’autopartage n’est pas l’apanage des pays développés. En effet, les pays en développement réussissent eux aussi à faire rimer mobilité, durabilité et efficacité. D’ailleurs, Mobility Tech Green, qui depuis peu a décidé de se tourner vers l’international, porte un intérêt tout particulier au secteur de l’autopartage en Chine. En effet, nous suivons de près l’étude de cas de l’éco-quartier de Shenyang et portons fièrement la marque de la ville durable à l’international !

Alexandre Fournier

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