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Quelle place pour l’automobile et l’autopartage dans nos métropoles ?

Autopartage

La décision de la mairie de Paris d’interdire à partir du 1er juillet la circulation des véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 dans la capitale afin du lutter contre la pollution relance le débat de la place de la voiture individuelle au sein de la mobilité urbaine présente et future.

Pour anticiper les nombreuses questions et réclamations des usagers la Mairie de Paris a commandé une enquête auprès de plus de 1000 conducteurs traversant l’hyper-centre de la métropole.

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Les résultats démontrent que l’usage des voitures individuelles n’est souvent pas optimal et donc mène à une pollution croissante en plus d’un engorgement des voies de circulation.

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Usages individualisés, trajets très courts : la pression monte donc sur la voiture individuelle en ville, où il existe en plus des nombreux transports en commun (métro, bus, tram…) des moyens de mobilité alternative comme le covoiturage ou l’autopartage.

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Car oui, il ne faut pas interdire la circulation des véhicules les plus polluants sans réfléchir à des solutions de remplacement bénéfiques aussi bien pour les habitants pour l’environnement.

Un recul de la voiture dans le paysage urbain

2011338_0211084008772_web_teteParis n’est pas la première ville à amorcer des décisions en faveur d’une gestion plus régulée et raisonnée de la circulation dans les centres-villes : Londres avec son péage urbain depuis 2003 ainsi que ses voies dédiées aux vélos. Les deux-roues sont également à l’honneur à Copenhague avec pas moins de 497 km de pistes cyclables.

Les diverses restrictions de circulation ainsi que la remise en cause du parking et l’essor des nouvelles formes de mobilité comme l’autopartage transforment inexorablement nos paysages urbains.

« Pour avoir des villes plus agréables et améliorer la qualité de l’air, il faut partager davantage les véhicules et les rendre le plus propres possible », soutient Joseph Beretta, le président de l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique dans un article pour Les échos.

On envisage que d’ici à 2050 près de 70% de la population mondiale vivra dans les villes : il est donc urgent de se questionner, de proposer de nouveaux modes d’utilisation de la voiture avec un meilleur taux d’utilisation.

Et dans cette perspective de changement les constructeurs ont un rôle important à jouer afin de regagner du terrain dans nos espaces urbains. Fini la simple vente : place aux usages, aux services connectés et multimodaux pour nous simplifier la vie, qu’elle soit collective ou individuelle.

– Laura Didelot
Photo de couverture : BMW i 3

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