Chaque année, TomTom présente son index de trafic annuel, mesurant la congestion sur les réseaux routiers dans pas moins de 295 villes à travers le monde. Une étude efficace permettant de donner aux usagers des informations précieuses sur l’impact de ces embouteillages sur la durée et le coût de leurs trajets quotidiens.
Depuis la création de cet index, il y a maintenant 5 ans, l’entreprise a construit une base de données immenses autour des durées de déplacement : TomTom travaille avec 14 trillions de données accumulées sur plus de huit années. Un moyen bien entendu d’améliorer leurs services et produits, mais aussi d’informer les conducteurs sur de meilleures pratiques possibles.
Parmi le classement des villes les plus encombrées par le trafic routier, on retrouve dix villes françaises de plus de 800 000 habitants. Marseille se hisse en 18ème place, avec un taux moyen de congestion de 38% et un pic à 78% pour les trajets le vendredi de 17h à 18h. En se basant sur ces informations, TomTom calcule que le conducteur peut ajouter jusqu’à 40 minutes de trajet supplémentaires par jour, soit près de 153 heures par an !
La cité phocéenne est suivie en 32ème position par Paris, avec un taux de congestion de 36%, qui peut s’élever jusqu’à 72% le mardi entre 8h et 9h. Cela revient à passer trente-huit minutes de plus au volant de son véhicule, faisant perdre 6,12€ en frais de déplacement journalier par véhicule ! Une étude d’INRIX, fournisseur international majeur d’info-trafic et d’aide à la conduite, spécifiait déjà qu’un foyer français perdait chaque année jusqu’à 677 euros à cause des embouteillages.
Un lien fort avec la croissance économique
Cet index permet de cerner les différents profils des villes étudiées, en pointant les faiblesses et atouts de leurs systèmes routiers respectifs, afin de proposer au final les solutions les plus adaptées. Globalement, la congestion du trafic augmente, mais de manière disparate : ainsi on observe un bond de 17% en Amérique du Nord, mais seulement de 2% en Europe.
C’est en partant de ce constat que l’on peut observer le rapport direct entre réduction du trafic automobile et croissance économique. Wendell Cox, directeur de Demographia, a ainsi déclaré : « Il y a des recherches économiques nombreuses indiquant que plus le trafic est fluide dans une zone urbaine, plus grande et probable est sa croissance économique. Pour exemple, une zone urbaine, où 80% des résidents peuvent atteindre leur lieu de travail en 30 minutes de trajet, est susceptible de mieux performer économiquement que si seulement 70% ou 60% des emplois sont accessibles dans le même temps de transport. »
Fluidifier le trafic est donc un enjeu de taille aussi bien pour le dynamisme des entreprises que le bien-être des employés. Taco van der Leij, VP Marketing chez TomTom Telematics insiste sur l’amélioration de productivité et de performance possible grâce à des services adaptés : « Les entreprises dont les employés sont sur les routes dans des villes congestionnées pourraient réellement bénéficier de procédés intelligents pour faire face aux effets de ralentissement de la circulation. (…) Grâce à un routage plus intelligent et à une planification des tâches, la télématique peut optimiser les flux de trafic; ce qui signifie que les véhicules passent moins de temps sur la route. »
Une mobilité fluidifiée et moins stressante que Mobility Tech Green s’efforce de proposer chaque jour à travers sa solution d’autopartage e-Colibri.