Chaque mode de transport a ses adeptes. De la symbolique voiture individuelle, en passant par les passionnés de deux-roues, les rois de la marche ou les convaincus de la trottinette électrique, la mobilité urbaine n’a jamais été aussi multiple. Un équilibre s’opère entre une offre de transports publics performante ainsi que des modes de déplacements privés de plus en plus diversifiés. Alors à la question « quel est le meilleur moyen de se déplacer en ville ? » posée par Trot’Secure on ne pourrait s’empêcher de répondre « cela dépend du contexte ! ».
Une réponse facile me direz-vous ? Eh bien, pas vraiment. Cette volonté de prendre en compte l’environnement et les habitudes de chacun, nous la conseillons chaque jour à nos clients. En tant que fournisseur d’une solution d’autopartage professionnel, il s’agit pour nous d’accompagner nos clients dans l’optimisation du taux d’utilisation de leurs véhicules. Pour ce faire, une analyse des usages est indispensable. Sinon l’adoption au service ne se fera pas, ou de manière très faible.
Le cas de figure ultime de ces dernières années est sans doute l’électrification des flottes. On en a déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog, mais le verdissement imposé par la LOM pousse les entreprises et collectivités à repenser la composition de leur parc. Mais il ne s’agit pas de proposer une réponse unique à ces structures. Chaque entreprise a des problématiques de mobilité différentes, selon leur contexte géographique, leur activité et les habitudes de leurs salariés.
Une mobilité urbaine à plusieurs niveaux
Il en est de même pour chacun et chacune dans ses trajets quotidiens, professionnels ou non. Lorsqu’on parle de déplacements en ville, il existe plusieurs degrés. Se déplace t-on en périphérie, dans le centre en lui-même ? Mon trajet en ville représente t-il les derniers kilomètres de mon déplacement global ?
Poussés à la fois par l’urgence climatique et par des problématiques plus pragmatiques d’infrastructures de transport (congestion aux heures de pointes, trop grande fréquentation, etc.) les villes intègrent de plus en plus la notion de multimodalité dans la stratégie de mobilité de leur territoire. La MaaS (Mobility as a Service), notion née en Finlande, fait ainsi son chemin afin de proposer des applications de mobilité unifiées aux usagers. L’idée est de proposer à un instant T les modes de transport à disposition et de guider l’utilisateur vers la solution la plus pertinente selon son besoin immédiat (ou encore sa volonté d’impact environnemental minimal !).
Voiture individuelle, parc relais, service de covoiturage, d’autopartage, offre de transports en commun, vélopartage, services de micro-mobilités : un véritable maillage se met en place.
Bien sûr dans cet article nous nous intéressons particulièrement aux environnements urbains denses (la fameuse « ville »). Mais chaque territoire a des problématiques de mobilité différentes.
Autopartage
Au lieu de posséder et d’utiliser un véhicule personnel, l’abonné au service d’autopartage peut bénéficier d’une voiture partagée, selon ses besoins. Et cela dans le cadre privé ou professionnel !
Covoiturage
Le covoiturage consiste à partager un véhicule avec un ou plusieurs passagers. Il a été largement démocratisé dans le cadre privé, avec des leaders comme BlaBlaCar, et se pratique de plus en plus entre collègues.
Vélo (personnel ou partagé)
Avec la crise sanitaire, l’usage du vélo en ville, déjà populaire, a connu une croissance notable. D’autant plus que de nombreuses aides pour acheter un vélo ont été mises en place depuis peu. Vélo partagé ou vélo personnel, chacun enfourche son cycle pour réaliser son trajet de quelques kilomètres.
La micro-mobilité
Les trottinettes en libre-service ont fleuri ces dernières années (pour le meilleur ou pour le pire) et les modèles électriques ont le vent en poupe parmi les urbains !
Et plus encore !
Bien sûr, on peut aussi parler des réseaux de transport publics (métro, bus, tramway et compagnie) qui viennent tisser un véritable lien entre les différentes mobilités. Ou encore la marche à pied évidemment, pour les trajets sur de courtes distances ! Et n’oublions pas, malgré notre activité d’autopartage, le véhicule individuel qui reste malgré tout le moyen de locomotion priviligié des français encore aujourd’hui.
Une mobilité « user-centric »
Oh non, encore un anglicisme ! Repartons sur de bonnes bases en parlant d’approche centrée utilisateurs. 😉 La multimodalité et la mobilité servicielle comme on vient d’en parler ont une volonté de répondre aux besoins usagers, à chaque instant, de manière quasi-immédiate. Mais pour cela il faut connaître ses utilisateurs, ses « motifs » de déplacement, les heures de pointes, les points de blocage. Il s’agit d’observer attentivement les parcours afin de pouvoir fournir une réponse pertinente et surtout utile pour cet utilisateur final.
Bien sûr, il existera des objectifs communs à toujours garder en tête : la réduction de l’empreinte carbone ainsi que la pertinence du choix du véhicule selon son trajet.
Chez nos clients aussi, les modes de transport et les motorisations se mêlent de plus en plus pour proposer des mix de mobilité plus durables et adaptés ! Et chez Mobility Tech Green c’est à pied, en trottinette électrique, en vélo, en voiture ou encore en gyroroue que l’on se rend au travail ! 😊
C’est cette alliance de moyens de mobilité, complémentaires, souvent plus durables, parfois partagés, qui fera, selon nous l’efficience de la mobilité urbaine d’aujourd’hui et de demain !
De la gestion de flotte à la gestion de mobilité
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