Alors que les mobilités partagées gagnent du terrain en entreprise, l’opposition au véhicule attribué semble parfois inévitable. Cet avantage individuel conserve encore aujourd’hui un fort attrait pour de nombreux salariés. Et répond bien sûr aux exigences de certains métiers itinérants !
Mais loin d’être “ennemis” les véhicules attribués et les véhicules de service partagés peuvent offrir une belle complémentarité. Aussi bien pour le salarié que pour le gestionnaire ! On vous explique pourquoi en infographie.
C’est un frein à l’adoption que nous devons souvent résoudre chez nos clients : la peur pour les salariés de voir arriver l’autopartage. Et que cela signe à jamais la fin du véhicule attribué ! Pourtant, un service d’autopartage est lancé afin d’offrir un moyen de mobilité interne supplémentaire, notamment pour les collaborateurs ne possédant pas de véhicule de fonction. Et donc d’éviter le recours à des frais externes (location, VTC, taxi, etc.) pour les déplacements ponctuels.
Véhicules attitrés, véhicules de service : des déplacements différents
De manière générale, un véhicule attribué est attitré à un collaborateur occupant un poste pour lequel des déplacements réguliers sont prévus. Dans le cas contraire, cela peut s’avérer problématique pour l’employeur. En effet, un véhicule individuel reste garé en moyenne 95% du temps. Cela représente un budget conséquent pour un usage moindre (en moyenne 6063€/an pour l’entretien d’un véhicule !).
Les véhicules de service sont quant à eux utilisés de manière ponctuelle par les collaborateurs et sur des distances plus courtes. L’intégration d’un service d’autopartage sur les véhicules de pool permet d’en améliorer l’accessibilité. Comment ? Grâce au libre-service ! Cette praticité peut devenir un déclencheur chez les employés ayant au final un usage peu fréquent de leur véhicule attribué.
Cette praticité et cette complémentarité entre les deux modes ont séduit des clients comme Valorex. À travers la mise en place de quelques véhicules en autopartage il s’agissait de proposer une alternative à la voiture de fonction individuelle. Un modèle qui a fait ses preuves, plusieurs années après le lancement du service !
Une complémentarité au service de la transition énergétique
Une des problématiques actuelles des gestionnaires de flotte est la mise en place d’un mix énergétique plus efficient au sein de leur parc. Cela passe parfois par le passage en électrique de certains véhicules attribués. Ce qui peut sembler problématique pour un salarié !
La donnée la plus importante ici est finalement la connaissance de l’usage des véhicules par vos employés. C’est dans cette optique que nous avons d’ailleurs développé notre solution e-Fleet avec son score de convertibilité à l’électrique. Si le collaborateur doit réaliser des trajets plus conséquents de manière ponctuelle, l’accès une flotte partagée de véhicules thermiques peut être une réponse complémentaire adaptée.
Chaque projet de mobilité est unique, selon les contraintes et les opportunités de chaque structure. L’aspect générationnel entre aussi en compte. Une étude des mobilités datant de 2020 et réalisée par l’Observatoire Cetelem de l’automobile démontrait ce phénomène. Même si les 18-34 ans sont encore très attachés à l’usage de la voiture (84%) la notion de possession individuelle recule quant à elle de manière significative (61%).
Ainsi, le véhicule attribué n’est plus considéré comme le must have en termes d’avantages salariaux. Et les règlementations autour de la mobilité et des enjeux environnementaux (LOM, WLTP, etc.) n’ont fait que renforcer la nécessité de diversifier son approche de la mobilité professionnelle.
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