Ce n’est un secret pour personne : la mobilité est à l’origine d’un pourcentage très important des émissions de gaz à effet de serre. Un constat qui a été d’autant plus vif dans ce contexte de crise sanitaire qui nous a forcé à une immobilisation. Et peut-être à une reconsidération de nos trajets quotidiens. Pour la mobilité professionnelle aussi les choses se sont accélérées. Nouvelles règlementations, forfait mobilités durables, développement du vélo de fonction, etc. Alors quelles mesures sont aujourd’hui possibles en entreprise pour faire de la mobilité durable un levier indispensable de la RSE ?
La mobilité durable au service de l’environnement et de la QVT
L’optimisation de nos déplacements est un enjeu environnemental majeur. Réduction de l’usage des énergies fossiles, modèle moins individuel, diversification et centralisation de l’accès aux moyens de transports : autant de leviers pour envisager une autre mobilité.
Dans le cadre professionnel, instaurer une politique de mobilité plus durable revêt de nombreux bénéfices :
Environnementaux
La mobilité durable permet de réduire les nuisances engendrées par les transports (bruits, émissions de CO2, embouteillages, etc.). Elle permet aussi de diminuer la consommation d’énergie et de libérer des espaces publics, actuellement occupés par des places de stationnement.
Cela apporte un nouveau sens aux déplacements, en informant sur leurs impacts de manière transparente. Et en les limitant lorsque c’est possible.
Économiques
Pour les entreprises, la mobilité durable est source d’économies, voire de profits. Elle offre, en effet, l’opportunité d’abaisser les coûts imputés aux transports, d’optimiser le fonctionnement de ces entreprises et donc d’accroître leur productivité. Engagées dans une démarche écoresponsable, les entreprises disposent aussi d’une meilleure image auprès des consommateurs et des potentiels candidats à l’embauche.
Sociaux
La mobilité durable réduit aussi, pour les salariés, le coût des déplacements domicile-travail. Favorisant le covoiturage, l’autopartage ou encore l’utilisation des transports en commun, c’est aussi un levier de lien social. Enfin, la mobilité durable a des effets positifs sur les conditions de travail. Elle diminue le stress des collaborateurs et les pertes de temps associées aux transports (liées au bouchons, notamment).
83 % des salariés indiquent avoir plaisir à travailler dans leur entreprise si celle-ci déploie une stratégie RSE, contre seulement 64 % dans les entreprises qui n’en sont pas dotées.
Pas besoin d’être un grand groupe pour s’approprier les thématiques de responsabilité sociétale. En effet, les « pressions » règlementaires sont moins fortes sur les TPE et PME. Néanmoins, ce type de structure a tout intérêt à s’emparer de ces sujets. Aussi bien en termes d’attractivité (pour de potentiels recrutements) que financier. Par exemple, un bilan carbone permet de détecter de véritables opportunités d’économies et des leviers d’amélioration. Ces derniers pouvant, sur le moyen et long terme, apporter des réponses solides venant consolider la santé économique de la structure !
Le saviez-vous ? 🤔
Intégrer l’éthique dans son activité peut permettre d’augmenter la performance globale de 13% en moyenne !
Toute démarche RSE doit être précédée d’une vraie implication des salariés. Les solutions avancées doivent répondre à leurs besoins effectifs. Cela permet d’en garantir l’adoption et donc pour que ça soit un succès aussi bien pour les collaborateurs que pour la structure. Elle doit aussi s’adapter à la typologie de l’entreprise et à son ancrage sur le territoire. Ce constat est particulièrement vrai pour la mobilité des collaborateurs. Chaque activité et métier nécessitent des approches différentes.
Étude de cas
Pourquoi le spécialiste de l’agroalimentaire Valorex a t-il choisi l’autopartage pour faciliter les déplacements de ses salariés ?
L’autopartage, une mobilité qui a du sens
Nous le voyons chez nos clients : les moteurs pour mettre en place un service d’autopartage diffèrent. Plus de civisme dans l’usage des véhicules, optimisation des places de parking, amélioration du taux d’usage de la flotte, alternative au véhicule de fonction, limitation des recours à des moyens de mobilité externe, etc.
Pour la structure il s’agit avant tout de rajouter une nouvelle brique à sa stratégie de mobilité, afin de la rendre plus adaptée et raisonnée. Et dans le contexte environnemental et économique actuel il est plus urgent que jamais de proposer des alternatives plus efficientes.
L’autopartage c’est…
Optimiser sa car policy
En permettant d’identifier les véhicules sous-utilisés, l’autopartage est un moyen de repenser en profondeur sa car policy. Et de réduire son volume de véhicules motorisé ! Cela peut être l’occasion d’introduire des véhicules aux motorisations plus vertueuses dans sa flotte si les usages correspondent !
Proposer le bon véhicule au bon moment
Selon le kilométrage estimatif du trajet, le système peut proposer un véhicule adapté à celui-ci (thermique ou électrique). D’autres types de véhicules, comme des vélos, peuvent éventuellement être intégrés dans la même plateforme de réservation. Le but est d’inciter à leur usage sur des courtes distances !
Passer de la possession à l’usage
C’est pousser un autre mode de mobilité, où le recours à l’usage d’un véhicule individuel ne représente pas la seule alternative pour le salarié. Il faut donc garantir une expérience utilisateur optimale afin de lever les freins potentiels et les craintes exprimées.
Réduire l’impact de ses véhicules
Rationaliser sa flotte c’est aussi faire une optimisation de ses places de stationnement. Et éviter le phénomène de recherche prolongée pour trouver un emplacement ! La recherche d’une place de stationnement étant à l’origine d’un pourcentage énorme de la pollution, notamment en ville (60% selon le CEREMA).
83 % des salariés issus d’entreprises dotées d’une fonction ou d’un service RSE considèrent que leur entreprise a un impact positif sur la société, contre 59 % des salariés travaillant dans des entreprises qui n’en ont pas.
Cas d’usage : la mobilité durable dans l’agroalimentaire
Dans des domaines d’activité tels que l’agroalimentaire les notions d’innovation et de durabilité font partie des notions à ne pas négliger aujourd’hui. Aussi bien d’un point de vue consommateur que collaborateur en interne. C’est ainsi que les entreprises de ce secteur s’emparent largement des thématiques RSE, au niveau de leur production, de leur consommation d’énergie… mais aussi de leur mobilité !
Chez notre client Valorex, cela se traduit depuis plusieurs années maintenant par la mise à disposition d’une flotte de 4 véhicules partagés. Un chiffre qui peut paraître petit, mais qui répond pourtant à des besoins des salariés au quotidien. C’est offrir une alternative aux véhicules individuels dormant sur le parking. Et d’un point de vue qualité de vie au travail, améliorer l’accès aux véhicules de service pour les salariés ne possédant pas de véhicules attitrés. L’idée de praticité est prédominante, mais peut se coupler avec de multiples raisons !
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