Sur le marché des modes de mobilité répondant à des besoins ponctuels de déplacement, autopartage et location courte durée sont souvent confondus. Pourtant entre ce mode de mobilité partagée et le secteur historique de la location il existe quelques différences à prendre en compte !
Autopartage |
Location courte durée |
Véhicules appartenant à l’opérateur ou l’employeur | Véhicules appartenant au loueur |
Système d’abonnement à un service et paiement selon l’usage réel | Règlement pour chaque usage, pas de notion d’abonnement |
Retrait du véhicule de manière autonome : accessibilité directe aux véhicules avec l’usage d’un badge ou d’une application mobile | Besoin de se rendre en agence de location la plupart du temps : horaires, retrait et restitution des clés auprès d’un agent. Quelques services 24/7. |
Coût à l’usage précis (minute et kilomètre) | Facturation sur un créneau horaire défini et un kilométrage inclus |
Location pour quelques heures, limitée en général à quelques jours |
Location variant de quelques heures à plusieurs semaines, voire mois |
Assurance tous risques inclue, franchise facturée si le conducteur est responsable | Assurance au tiers, franchises variables avec différents forfaits de protections |
Pas de systèmes d’options | Catalogue d’options facturables (conducteur supplémentaire, siège de sécurité, GPS, etc.) |
Empreinte bancaire effectuée afin de dédommager en cas de dégât constaté sur le véhicule ou de retard par rapport à la réservation | Besoin de fournir un dépôt de garantie (en moyenne 1500 euros) |
Pas d’offre distinguée jeune conducteur | Location possible à partir de 21 ans et restrictions de certaines catégories de véhicules jusqu’à 25 ans. Supplément jeune conducteur. |
Réservations plus régulières des véhicules pour des trajets du quotidien (rendez-vous professionnels, courses, etc.) | Réservations plus rares pour des trajets précis (voyages, déménagement, réparation voiture, etc.) |
➜ Du côté des entreprises
En entreprise, la location courte durée sous-entend le recours à un prestataire externe. Et donc la génération de tâches administratives : gestion des réservations, règlement du prestataire ou gestion des notes de frais, défraiement jusqu’à la station de location, etc.
Mais cela peut être pratique en cas de déplacements très ponctuels et spécifiques de la part de collaborateurs n’ayant pas accès à un véhicule de l’entreprise. Si leur déplacement dure plusieurs jours, cela permet également de ne pas monopoliser un véhicule de service trop longtemps.
En cas de déplacements plus fréquents et plus courts de la part des collaborateurs mieux vaut miser sur l’usage de véhicules en autopartage. Si un service d’autopartage est mis en place au sein de la flotte de véhicules, tous les frais de mobilité sont internalisés et l’accès aux voitures est facilité.
Il existe donc de réelles différences entre autopartage et location courte durée. Il s’agit d’un usage différent, en termes d’accès aux véhicules, de durée, de motifs de trajets, d’interlocuteur, etc.
Un autre point à noter est la fréquence d’usage : un abonné à un service d’autopartage sera plus susceptible de réserver régulièrement un véhicule qu’une personne faisant appel à de la location courte durée.
Les modèles d’usages de véhicules à la demande évoluent aujourd’hui fortement, poussés par l’arrivée sur le marché d’une plus grande diversité d’acteurs. L’autopartage s’impose progressivement, aussi bien dans le cadre privé ou professionnel, comme une brique complémentaire à ne pas sous-estimer.
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