Etude de cas client autopartage
Comment ORIF a lancé son service d’autopartage 100% électrique Eurecar
Orif est une organisation à but non lucratif fondée en 1948 et implantée en Suisse romande. Depuis plus de 70 ans elle se dédie à l’intégration, la formation et la réinsertion professionnelle.
Le contexte du projet d’Orif
Orif s’est intéressée à l’autopartage il y a quelques années de cela. Daniel Beetschen, maître socioprofessionnel et superviseur du service d’autopartage chez Orif, nous explique qu’il a découvert ce principe lors d’un séjour à Marseille. Il s’agissait à l’époque d’un service proposant des Twizy aux particuliers. L’idée a fait son chemin pour proposer une mobilité similaire au sein d’Orif.
Avec le Covid en 2020, le service a été suspendu et une réflexion s’est engagée afin de proposer des véhicules toujours électriques mais plus confortables aux usagers, permettant également de transporter du matériel si besoin.
C’est dans ce cadre qu’Orif s’est rapproché de Mobility Tech Green afin de mettre en place une nouvelle solution pour son service d’autopartage !
La solution
Le lancement d’un nouveau service d’autopartage
Nommé Eurecar, ce service a été lancé en mai 2022 et propose aujourd’hui 16 véhicules, exclusivement électriques, pour à peu près 200 abonnés actifs ! Afin de mettre en place ce projet de mobilité électrique, l’équipe derrière Eurecar a également piloté l’installation de bornes de recharge électrique.
Les véhicules sont mis à disposition des collaborateurs d’Orif sur plusieurs sites, aux personnes réalisant des formations pour leur réinsertion professionnelle ainsi qu’à des clients bénéficiaires.
Parmi eux, deux communes. Les agents réalisant des trajets de courte distance, l’autopartage électrique s’avère être une solution idéale, surtout lorsque les déploiements de panneaux solaires et de bornes de recharge s’intensifient !
Un autre avantage indéniable : la gestion de la location et le respect de la loi de roulage des véhicules sont entièrement gérés par Orif via son service Eurecar. Un gain de temps et d’argent pour les communes, passant de plus en plus souvent d’un modèle d’acquisition de véhicules à un modèle de location.
Une expérience de mobilité simple pour faciliter l’adoption
Ce principe de mobilité partagée ET électrique n’étant pas du tout répandu en Suisse, un gros travail de sensibilisation a été nécessaire. Pour Daniel Beetschen, la priorité est de proposer le service le plus simple possible pour les usagers, en se concentrant sur l’essentiel. Il est indispensable pour lui de proposer des phases de tests afin de laisser les utilisateurs se familiariser avec le système d’autopartage.
Certaines fonctionnalités du système d’autopartage permettent également d’assurer une qualité de service optimale.
« Si l’on compare avec un système de réservation sur Outlook, le principal avantage de l’autopartage avec e-Colibri est de pouvoir notifier la libération d’un véhicule immédiatement à la fin de la réservation. Le véhicule n’est donc plus « coincé » hypothétiquement sur un calendrier partagé, mais peut être immédiatement réservé par un autre abonné si besoin. »
Daniel Beetschen, maître socioprofessionnel et superviseur du service d’autopartage chez Orif
L’automatisation de la bascule d’une réservation vers un autre véhicule en cas de problème est également une fonctionnalité pratique pour que les usagers puissent se déplacer sans contretemps. Finalement, c’est ce gain de praticité et de temps dans l’accès aux véhicules qui permet de désamorcer la peur du changement !
Un usage pour les déplacements professionnels… et personnels !
Un véhicule en autopartage, chez Orif
Dès le début de notre partenariat, Orif a souhaité proposer à la fois de l’autopartage pour les déplacements professionnels mais aussi privés.
Il s’agissait de faire davantage rouler les véhicules mais surtout de proposer un service pratique aux usagers. Et le succès est au rendez-vous !
« Le mode personnel est très apprécié, aussi bien chez Orif que chez nos clients. Nous proposons ainsi des forfaits à des tarifs très avantageux. Des usagers plus téméraires s’y sont intéressés puis le bouche-à-oreille s’est opéré naturellement. Aujourd’hui, la plupart des véhicules sont réservés durant les soirées et les week-ends » nous précise Daniel Beetschen.
Un suivi précis du statut de la flotte
L’autopartage étant donc nouveau pour beaucoup de personnes, il s’agissait d’accompagner ce changement de mode d’usage (partage automatisé) mais aussi de motorisation, avec des utilisateurs peu habitués aux véhicules électriques. Afin de s’assurer que tout va bien et de répondre aux besoins des utilisateurs, Daniel Beetschen se rend tous les jours sur la plateforme de gestion e-ColibriTM.
« Notre flotte étant 100% électrique je m’intéresse particulièrement au niveau de charge des véhicules. Nous avons de temps en temps des problèmes de branchement à la suite de réservations, et ces notifications sur la plateforme nous permettent d’être le plus réactif possible sur ces sujets.»
En cas de question supplémentaire, il apprécie également la réactivité du support qui lui apporte toujours des réponses précises.
Un véhicule en autopartage, chez Orif
Aujourd’hui, monsieur Beetschen est satisfait du déploiement du service d’autopartage et souhaite le proposer à plus de clients dans le futur en tant qu’intermédiaire ! Un beau moyen de démocratiser un peu plus l’autopartage en suisse romande.
Vous aussi vous avez un projet d’autopartage ou vous souhaitez être conseillé ?
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