Le rôle du gestionnaire de flottes, ou fleet manager, est en pleine mutation et doit aujourd’hui se renouveler afin de répondre aussi bien à des nouveaux besoins de la part des usagers qu’au phénomène grandissant de numérisation de ses outils.
Un gestionnaire, mais pas que…
Les responsabilités du fleet manager s’étendent progressivement sur plusieurs disciplines complémentaires. Dépassant le simple aspect de gestionnaire de véhicules, celui-ci doit prendre en compte d’autres problématiques dans le cadre de ses missions face aux apports des nouvelles technologies embarquées.
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Le fleet manager est responsable d’un budget parfois très conséquent pour une entreprise : celui servant à équiper en véhicules ses équipes mais aussi à les entretenir. Aujourd’hui les véhicules de fonction attitrés ne sont qu’une possibilité parmi tant d’autres, et on l’on voit un glissement progressif vers un coût total de possession d’un véhicule vers un coût total de mobilité. Le Fleet Manager devient Mobility Manager.
La prise en compte de l’expérience conducteur gagne donc en importance, largement aidé par des outils technologiques permettant au gestionnaire de flottes de mieux comprendre besoins et habitudes afin de proposer des services toujours plus adaptés.
Les nouveaux apports du numérique
Big data, technologies embarquées, utilisation du Cloud, applications mobiles : le fleet manager est aussi en pleine transition digitale ! Ce phénomène de numérisation a des conséquences non négligeables et bénéfiques pour toutes les équipes concernées, aussi bien le gestionnaire, les équipes administratives que les usagers.
Réduire les coûts de maintenance grâce aux données collectées
En mettant à disposition des véhicules connectés, géré par exemple par un logiciel d’autopartage tel qu’e-ColibriTM, le gestionnaire peut surveiller en temps réel l’état de ses véhicules. Il peut ainsi prévoir les maintenances de manière automatique en effectuant des diagnostics avant même qu’un problème n’advienne. Cela lui permet de réduire les coûts de réparations dûs à un entretien trop tardif. Les collaborateurs sont ainsi garantis de bénéficier d’un véhicule en état de fonctionnement optimal.
Améliorer l’expérience usager
Agissant comme un véritable conseiller, le gestionnaire fait le lien entre les équipes administratives et les usagers de la flotte. Le flux de données entre le terrain, le véhicule et le bureau se trouve simplifié et donc plus facile à traiter. Les nouveaux outils mis à disposition, comme les logiciels de réservations en ligne ou même les applications mobiles, permettent d’établir un lien plus direct avec le gestionnaire.
Celui-ci, en collectant des retours d’expérience et en observant les données d’usage de sa flotte, peut attribuer en conséquence des véhicules mieux adaptés aux besoins de chacun. Le véhicule de société peut ainsi laisser progressivement la place à un système d’autopartage, contribuant notamment à réduire le taux d’inutilisation des véhicules au sein de la flotte.
Participer à la productivité des équipes
Alors qu’il a été prouvé que les embouteillages peuvent engendrer stress et perte de productivité, le fleet manager 2.0 peut bénéficier des apports de la Big Data et du Cloud afin de proposer aux usagers les meilleurs itinéraires possibles de manière automatisée. Cela peut s’avérer particulièrement utile afin d’aider les équipes commerciales à mieux organiser leurs tournées en comparant leurs données de parcours avec les leads et opportunités se trouvant à proximité, tout en leur faisant éviter les axes les plus encombrés.
Le gestionnaire de flottes participe donc activement à la mise en place du Plan de Déplacement Entreprise et doit réfléchir à différents moyens afin d’améliorer l’usage des véhicules sur son parc. Parmi eux, l’adoption de logiciels de gestion de véhicules ou encore la mise à disposition d’un service d’autopartage, garant de réduction de coûts, de gain de taux d’utilisation de véhicules ainsi que de réduction de l’empreinte carbone générée par l’entreprise.